Le terme « Côte d’Azur » a été inventé en 1887 par un avocat, Stéphen Liégeard (bravo, Confrère).
Pour être totalement transparente, l’avocat en question était aussi homme politique, haut fonctionnaire mais aussi écrivain et poète.
Il publie en 1887 son ouvrage le plus célèbre : « La Côte d’Azur », dont il définit les frontières, qui vont de Marseille à Gênes. Dijonnais de naissance, il crée ce nom qui vient en miroir de sa Côte d’Or natale – cet Azur identifiant évidemment le bleu de la mer méditerranéenne.
Aujourd’hui, selon les politiques touristiques, la Côte d’Azur s’étend plus ou moins jusqu’à Menton – car il est hors de question de faire la promotion de la côte italienne, n’est-ce pas, eh oh, bien sûr.
Quant à l’Ouest, sa frontière varie selon les auteurs, les politiques ou les moments entre Marseille, Cassis, Bandol, Toulon, Hyères ou Saint-Tropez.
En attendant, étant donné que je suis à Nice et que je suis certaine d’être sur la Côte d’Azur, puisque très à l’Est, je vous offre ici les photos que j’ai pu prendre sur cette côte qui a tant fait rêver.
A titre personnel, elle me fait toujours rêver.
Mon esprit vagabonde vers ces russes émigrés du début du 20ème siècle, dont le panache et le goût marquent à jamais la belle ville de Nice.
Mon esprit voit ces élégantes frileuses célébrées par Colette, se promenant sur la Promenade des Anglais, habillées de dentelle et de soie sous leur fourrures.
Mon esprit imagine Fitz et Zelda menant grand train à Belles-Rives, Picasso et Chagall s’inspirant de cette lumière si particulière, ou encore Grace Kelly tournant « La Main au Collet » puis tombant amoureuse de son prince.
J’aime la Riviera – pour être bien snob et user du terme anglais – parce que mille fantômes que j’aime la peuplent.
C’est dit, je suis d’une autre époque 😉
13 Août 2021