L’un de mes derniers articles clamait mon dégoût pour la fast fashion et mon amour pour le marché secondaire du vintage et l’occasion. L’achat vintage ou d’occasion est effectivement bénéfique d’un point de vue écologique et – pour peu que l’on achète de la qualité en examinant les étiquettes – d’un point de vue éthique.
Pour autant et que l’on soit bien d’accord : il est absolument vital de ne pas négliger le marché primaire et d’acheter également du neuf.
Pourquoi ? Parce que l’achat sur le marché primaire de produits illustrant un réel savoir-faire soutient l’artisanat et l’économie et qu’il est in fine créateur d’emploi et de richesse.
Soutenez les créateurs, petits et grands, soutenez leur “petite entreprise” pour reprendre le titre d’un film français et d’une chanson d’Alain Bashung.
Ils déversent leur cœur, leur créativité dans des produits qu’ils chérissent souvent comme leurs bébés. Ils se posent mille questions, que ce soit sur leur légitimité, la pérennité de leurs finances ou la rencontre avec une potentielle clientèle. Il y a dans leur démarche un relai de flambeau – le flambeau étant leur création – qu’ils nous remettent lorsque la création part entre nos mains.
Il ne faut jamais négliger, au-delà de la dimension purement commerciale d’une transaction d’achat, toute la charge humaine que porte le produit, qu’il s’agisse de sentiment, d’effort, de créativité ou d’histoire.
La question est de savoir bien acheter, en pleine connaissance de cause, qu’il s’agisse d’occasion ou de neuf.
Je ne saurais insister assez sur ce point : examinez les étiquettes, posez des questions sur le processus de fabrication des produits. Cela peut vite devenir passionnant.
11 Décembre 2020
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