Des fun facts en veux-tu, en voilà :
1. Je suis petite. Cela n’a rien d’un “fun fact” mais je tiens à le préciser car, depuis deux ans, lorsque des personnes me voient dans la vie réelle après m’avoir vue en photo, la première phrase est à peu près toujours la même : “Oh mais je vous voyais beaucoup plus grande”. Il est là, le “fun fact”. Bref. C’est un fait, je culmine à 1 mètre 64.
2. Grâce à moi (car je siffle assez régulièrement), mon ado chérie a un répertoire assez fourni de chansons stupidissimes des années 1990 (le but du jeu étant de trouver celles avec les paroles les plus…, les moins…, je ne sais). Notre préférée entre toutes est “je te survivrai” de Jean-Pierre François, et je ne résiste pas à l’envie de reproduire ici quelques couplets :
Dans des miroirs chinois
Dans le bleu des photos
Dans le regard d’un chat
Dans les ailes d’un oiseau
Dans la force d’un arbre
Dans la couleur de l’eau
Je te survivrai
Dans les frissons du coeur
Dans les mots des chansons
Dans les cages d’ascenseur
Ou les caves des bas-fonds
Dans l’angoisse et la peur
Frissonnant d’émotion
Je te survivrai
Voilà. Ca ne veut strictement rien dire mais le fou rire est garanti.
3. Je suis l’heureuse créatrice depuis plus de dix ans d’une série d’histoires du soir, intitulée “Roger et Schpountz”.
Roger est un petit garçon de 7 ans, son chien – qui parle évidemment – s’appelle Schpountz et le père de Roger est Prix Nobel de la Paix. Roger et Schpountz passent leur vie à construire des fusées (qui fonctionnent), dont le volant (car une fusée a un volant, c’est bien connu) est en moumoute (non, ne demandez pas). Ils sauvent le monde et vont sur la lune, comme moi au Monop (c’est-à-dire souvent, vous pouvez me croire). Roger a aussi un cheval, baptisé Bariolette. Le problème est que Bariolette est alcoolique, ce qui pour un cheval, n’est quand même pas gagné, vous en conviendrez.
Lorsque je racontais l’épisode du soir à un public déjà conquis, il m’arrivait souvent de commencer mes phrases par : “Et v’latipas que…” et j’entendais invariablement la voix outragée de mon ado chérie demander “Mais c’est qui ce v’latipas ?”, comme si j’avais osé m’épargner la description précise d’un nouveau personnage.
J’ai le regret de vous informer que ces histoires étaient – à l’époque – destinés à un jeune public. De 5 et 6 ans. Ils m’en parlent encore, plus de dix ans après.
4. J’ai également le regret de vous annoncer que mon propre chien de l’époque s’appelait Schpountz.
Voilà voilà. Les photos qui suivent n’ont strictement rien à voir avec le texte, mais qui m’en tiendra rigueur ? 🙂
21 Décembre 2017
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