Au-delà des gratte-ciels, des taxis jaunes et de la frénésie qui sont l’apanage de cette ville, il existe un New-York plus apaisé où, si l’on prend la peine de lever les yeux, des bijoux d’architecture se révèlent.
Je chéris particulièrement Midtown, Upper East Side et Upper West Side, y ayant vécu et travaillé un certain temps.
Cette époque me laisse de merveilleux souvenirs, une grande nostalgie, car si vous aimez New York, vous l’aimerez complètement, absolument et inconditionnellement (et si vous la détestez, le sentiment sera tout aussi entier).
New York dégage une énergie folle, mais il est vrai qu’à y vivre quotidiennement, une telle énergie peut parfois vous laisser exsangue.
Pour échapper aux gratte-ciels qui vous mangent le ciel et au mouvement perpétuel, pour retrouver un peu de paix dans cette ville qui ne dort jamais ou presque, rien de tel que de s’arrêter (s’arrêter à New York ??) à Central Park, qui est définitivement le poumon de la ville.
Rien de tel également que d’admirer de belles constructions à taille – presque – humaine, et qui empruntent au style gothique – on pourrait presque se croire dans le film de Roman Polanski, Rosemary’s Baby.
Lever les yeux. C’est parfois une habitude que l’on perd à New York.
10 Novembre 2015