Bien.
Quoi de rigolo, décalé, fou-fou, ces derniers mois ?
Le tournage d’une émission télé pour Fashion One Television, au pied levé, en anglais, le tout sur deux jours. Un épisode de 22 minutes sur le style parisien, dont je suis visiblement une ambassadrice (dixit la productrice) (comme d’autres, dixit moi-même).
L’idée était d’articuler l’épisode entre deux thèmes : relooker une jeune femme selon un code vestimentaire plus parisien (c’est-à-dire avec ma garde-robe transportée en 408 valises et sacs de voyage), puis aller aux Galeries Lafayette admirer les merveilles de deux boutiques que j’affectionnais particulièrement pour leur savoir-faire (quelle surprise, j’ai choisi Fendi et Bvlgari).
Le seul hic, c’est lorsque l’on vous demande de parler en anglais de manière très spontanée, dans le cadre du tournage de scènes en réalité très segmenté (ce qui est un peu le contraire du spontané, donc). Le résultat est édifiant : pendant le tournage des scènes, je visualisais mon cerveau, cherchant les concepts, les mots et ne voyant qu’un immense blanc désertique et venteux (mon cerveau à ce moment, donc, qui ne voit que ce mot débile car répété à l’agonie : “amazing”).
Bref, le résultat n’est pas du tout glorieux en ce qui me concerne mais comme on dit, il n’y a que les premières fois qui coûtent. J’avais déjà mis quelques temps à apprivoiser mon image, mais je dois avouer que la maîtrise de mon image mouvante, avec son, prendra peut-être un peu de temps également (le fait d’entendre sa voix, mon Dieu… il y a de quoi grincer des dents).
BREFONS, comme dirait l’ado chérie.
Une caméra et une robe Erdem
Tout plein de lunettes de toutes tailles, couleurs, formes
The productrice Maiken Lorentz
Quoi d’autre de rigolo, décalé, fou-fou ? Un shooting avec des abeilles. Ce qui n’est pas donné à tout le monde, vous me l’accorderez. Tout ça sur les toits de l’Hôtel de la Monnaie, ce qui n’est pas donné à tout le monde non plus. Je n’ai jamais eu peur des abeilles (ou des guêpes ou de tout autre bestiole volante) mais je dois dire que j’ai été impressionnée par leur calme : elles restent sur leur cadre, même si celui-ci est sorti hors de la ruche.
Le Miel de Paris
Robe Ducôté & Côte
En résumé : j’ai donc rencontré une productrice télé, des abeilles et un apiculteur rêveur. Je me suis reposée sur les toits pentus de l’Hôtel de la Monnaie, j’ai fait un tournage en plein milieu des Galeries Lafayette.
Et tout le long, j’ai immensément apprécié ma chance, ne me suis pas prise au sérieux et ai fait ma gamine (parce que comme toujours, parce que pourquoi pas).
14 Décembre 2018
Robe Valentino
Robe Dior
