Bégum Paris, c’est, avant même d’être Bégum, l’histoire de Delage, cette belle maison française dont les ateliers installés en Ile-et-Villaine mettaient leur talent et leur savoir-faire au service de grandes maisons comme Chanel ou Louboutin.
Bégum Paris, c’est, avant même d’être Bégum, l’histoire de deux cousines, Héloïse Wirth et Sarah Bouchez, qui, petites, visitaient les ateliers familiaux Delage, en portaient les souliers et qui, le temps venu, ont décidé de reprendre le flambeau en s’inspirant des archives Delage pour créer Bégum Paris.
Bégum Paris, c’est une histoire de famille relancée en 2016, pour sauver un bel héritage familial et artisanal.
Bégum, c’est finalement le surnom donné à leur grand-mère par ces deux cousines, en un bel hommage à cette figure tutélaire, haute en couleurs et pleine de vie.
Bégum Paris, c’est le choix du savoir-faire français. Pas de surproduction ici, mais plutôt des séries limitées – 15 à 20 pièces par modèle – amoureusement montées et cousues à la main par des artisans français.
Autant vous dire qu’il ne s’agit pas là de choix faciles. D’où l’admiration presque émouvante que suscite en moi Héloïse, lorsque cette femme forte et sensible – qui a laissé une belle première vie professionnelle derrière elle – s’engage toute entière pour maintenir l’entreprise, ses ateliers et leur art au niveau des standards qu’elle s’est elle-même imposée, qu’ils soient professionnels ou humains.
Et les standards sont hauts.
Les peaux sont tout simplement des merveilles de qualité, découpées selon les plus belles techniques afin de leur assurer une souplesse sans cassure. Dans une multitude de couleurs, de surcroît.
Leur travail est souvent absolument étonnant : je vous laisse juges des escarpins en python doré ou des ballerines en cuir vert brillant.
Alors, certes, les prix ne sont pas probablement à la portée de toutes les bourses, mais Bégum Paris est l’un des derniers fabricants français de chaussures de luxe pour femmes – ceci expliquant cela.
Bégum Paris, c’est le chic intemporel et élégant de la Parisienne. Et Parisienne je suis : j’avoue un faible totalement assumé pour les escarpins Vancouver, dont la découpe rétro ne me laisse évidemment pas insensible.
4 Décembre 2018
Escarpins Vancouver par Bégum Paris
Escarpins en python doré par Bégum Paris
Ballerines Bicyclette Paillettes Millefiori par Bégum Paris
Ballerines Orgeval vert brillant par Bégum Paris