ATOMIC BLONDE

« Atomic Blonde », l’un de mes films préférés de 2017.

En résumé : un agent secret du MI6, Lorraine Broughton interprétée par Charlize Theron, est envoyé à Berlin quelques jours avant la chute du mur, afin de retrouver une liste d’agents secrets malencontreusement égarée.

Au-delà du caractère suprêmement divertissant et malin du film, j’ai adoré « Atomic Blonde » pour mille raisons.

La première est qu’ »Atomic Blonde » reprend tous les codes du film d’espionnage pour les conjuguer au féminin, voire les dévoyer de manière intelligente.

Le personnage interprété par Charlize Theron, Lorraine Broughton, n’a pas d’histoire, n’est pas particulièrement sympathique et n’offre aucun angle auquel le spectateur puisse s’accrocher pour s’identifier à elle ou la trouver plaisante, selon des mécaniques émotionnelles bien connues au cinéma.

Pour une fois, une femme se bat, a des coquards aux yeux et les lèvres tuméfiées (ce qui ne nous est nullement épargné) parce que c’est son boulot, et non pas parce qu’elle est une femme battue. De la même manière, elle part en mission – en guerre presque – non pas pour venger la perte d’un enfant, d’un époux, mais une fois encore parce que c’est son job.

J’aime l’idée qu’elle se batte selon des techniques qui seraient adaptées à une femme – et non à un homme, ce qui a visiblement supposé un long travail d’adaptation et d’entrainement lors de la préparation des scènes de combat du film.

J’aime l’idée qu’elle ne tombe pas amoureuse en cours de mission et qu’au lieu de faire l’amour avec un homme, ce soit… avec une femme, sans pour autant que cela l’enferme plus avant dans un certain type de sexualité.

Charlize Theron expliquait lors de la sortie du film combien il avait été difficile de monter le film sur la seule base d’un héros féminin. On a beaucoup glosé lors de l’été 2017 sur le pouvoir féminin qui réinvestissait les films hollywoodiens, en comparant « Wonder Woman » et « Atomic Blonde ». Honnêtement, il n’y a aucune comparaison à faire, « Atomic Blonde » est tout simplement… atomique.

La bande-son est tout aussi atomique, réunissant des bijoux musicaux de la New Wave des années 80.

« Atomic Blonde », c’est aussi le film le plus stylé de 2017. La photo est sublime et les tenues de Charlize Theron plus encore. Les tenues sont en général assez simples finalement – en noir et blanc principalement, mais de très belle facture – Dior notamment ayant largement contribué aux costumes. Les tenues ont été adaptées aux scènes de combat pour plus de réalisme : des pièces souples, élastiques et assez peu de cuir là où l’on en attendrait beaucoup sur une espionne.

La pièce phare du film reste la paire de cuissardes, à talons plats et hauts.

Comme je n’ai ni la stature ni le charisme de Charlize Theron, je ne vous infligerai certes pas une réplique de Lorraine Broughton. Et ce serait d’ailleurs une bien belle erreur.

Mais, mais, mais…

… il se trouve que j’ai une paire de cuissardes.

S’inspirer, oui. Copier, non. Ce serait justement le contraire de l’appropriation de son propre style.

Voici donc Atomic Brune 😉

18 Janvier 2018

Marquis Paris - 2018 - Graffitis

Marquis Paris - 2018 - Graffitis

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Marquis Paris - 2018 - Graffitis

Marquis Paris - 2018 - Graffitis

Marquis Paris - 2018 - Graffitis

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Marquis Paris - 2018 - Graffitis

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Cuissardes Stuart Weitzman – Leggings Helmut Lang – Manteau Massimo Duti – Pull Eric Bompard – Gants Agnelle – Sac Valentino – Lunettes de soleil Chanel