Sans mauvais jeu de mots, s’il est un endroit où le temps s’est figé pour l’éternité, c’est bien Pompéi.
Ville de l’Empire romain détruite par l’éruption du volcan terriblement proche, le Vésuve, Pompéi a cessé de vivre en 79 après JC, ensevelie sous 7 mètres de sédiments volcaniques pendant quinze siècles.
Redécouverte par hasard, Pompéi fait l’objet de fouilles archéologiques et est classée au Patrimoine Mondial de l’UNESCO depuis 1997.
Même si les fouilles archéologiques ont permis d’exhumer une ville riche, active et florissante jusqu’au moment de sa pétrification pour l’éternité, une visite de Pompéi fait naître des sentiments très mitigés – à mon sens.
D’un point de vue historique, Pompéi constitue évidemment un témoignage fascinant de l’Empire romain.
En revanche, d’un point de vue humain, il en va autrement évidemment, car il est difficile de se départir d’une immense tristesse lorsque l’on progresse entre les maisons, les commerces et même les lupanars – tous symboles d’une vie quotidienne pétrifiée en quelques heures.
11 Octobre 2016