Soyons honnêtes : ce que je préfère au Musée Rodin, c’est Camille Claudel.
Même si j’admire l’art du grand sculpteur, j’ai toujours été beaucoup plus émue par les oeuvres de Camille Claudel, empreintes de fragilité et de délicatesse.
Lorsque le désir éblouit chez Rodin, le sentiment affleure chez Claudel. Lorsque la glorieuse victoire sensuelle flamboie chez Rodin, le triste abandon amoureux émeut chez Claudel. Lorsque la force éclate chez Rodin, la fragilité nimbe Claudel. L’histoire de leurs vies, finalement.
30 Mars 2016