Si le Paradis existe sur Terre, il est à Capri – pour moi à tout le moins.
Loin de la frénésie du continent, Capri concilie et magnifie en quelques kilomètres carrés l’histoire (petite et grande), la somptueuse nature, les plaisirs citadins, l’artisanat, les bonheurs culinaires et l’absolue gentillesse, bref la dolce vita telle qu’on peut la rêver. Car Capri est un doux rêve.
Si cela vous est possible, au lieu d’arriver par bateau le matin pour vite-vite visiter l’ile avant de repartir par le dernier bateau du soir, posez-vous à Capri. Car Capri se savoure, lentement, avec délectation.
Cette lenteur qui vous permet de découvrir par hasard un créateur de mode, qui réfléchit et confectionne chacune de ses pièces avec amour, Michele Esposito, du Laboratorio Capri.
Cette lenteur qui vous permet, une fois les “continentaux” partis, de savourer dans le calme un dernier Limoncello en terrasse.
Cette lenteur qui vous permet de découvrir, au terme d’une balade d’une heure à vous couper le souffle (dans tous les sens du terme, car c’est un peu escarpé – Maman, tu me portes, je suis épuisé !), le site somptueux de la villa antique Jovis ou de la villa Malaparte, plus moderne.
Cette lenteur qui vous permet de louer pour quelques heures, un de ces magnifiques petits bateaux en bois vernis pour découvrir, loin de la foule, les grottes aux couleurs plus incroyables les unes que les autres.
Cette lenteur qui vous permet d’apprécier à sa juste mesure l’accueil et la gentillesse de chacun.
Cette lenteur qui vous permet enfin de comprendre pourquoi Jackie Kennedy, qui avait quand même un certain style – était absolument entichée de cette ile.
25 Octobre 2015